Ottawa (Ontario) – Après la décennie perdue des libéraux, le gouvernement libéral a rendu le logement inabordable pour les Canadiens. Habitat pour l’humanité a publié l’année dernière son sondage sur le logement abordable, qui montre les effets de l’enfer du logement du gouvernement Carney-Trudeau pour les Canadiens.
Cet enfer du logement a brisé la promesse du Canada. Selon le sondage, 82 % des Canadiens disent que la crise du logement a un impact sur leur santé et leur bien-être, tandis que 88 % des locataires affirment que le rêve de devenir propriétaire est inaccessible. Pire encore, 59 % des Canadiens – et 75 % des locataires – doivent sacrifier des nécessités de base comme la nourriture, les vêtements et l’éducation pour pouvoir payer leur loyer ou leur hypothèque. Le sondage montre aussi que près d’un tiers des milléniaux canadiens seraient prêts à quitter à l’étranger pour trouver un logement abordable, et que près de la moitié d’entre eux pourraient retarder de commencer une famille parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’acheter un logement adéquat.
Mais ce n’est pas tout. De grandes multinationales, en particulier Brookfield, la société de Mark Carney, ont profité de cette pénurie de logements, qu’elles considèrent comme une opportunité d’investissement lucrative. En 2024, les revenus provenant du logement ont atteint près de 1,5 milliard de dollars, le logement moyen chez Brookfield se vendant 600 000 dollars. Mais ce n’est pas tout : selon leur propre rapport, Brookfield possède aujourd’hui 73 337 propriétés unifamiliales au Canada, avec une évaluation totale de son portefeuille sélevant à 5,3 milliards de dollars.
En ce qui concerne leurs propriétés locatives, Brookfield n’est pas un ami des locataires. La société Brookfield de Carney est connue pour avoir participé à des tactiques de rénovation de plus en plus répandues, qui consistent à mettre à la porte des locataires qui vivent dans des logements abordables, pour ensuite rénover ces logements et faire grimper les loyers. Étant donné que Mark Carney a toujours refusé de divulguer ses intérêts financiers, notamment sa participation dans Brookfield, il est fort probable que Carney ait un intérêt financier dans la poursuite de la crise du logement.
Avec Mark Carney comme conseiller économique de Justin Trudeau depuis cinq ans, il n’est pas étonnant que les libéraux aient maintenu les taxes à un niveau élevé et refusé de réduire les barrières bureaucratiques qui bloquent la construction de logements. C’est pour que les initiés libéraux puissent continuer à monopoliser le marché du logement au Canada. Sous leur mandat, le coût du logement a doublé, augmentant plus rapidement au Canada que dans n’importe quel autre pays du G7. Alors qu’il fallait auparavant 25 ans pour rembourser un prêt hypothécaire, il faut maintenant 25 ans juste pour économiser une mise de fonds.
Un choix se présente aux Canadiens : les libéraux de Carney méritent-ils un quatrième mandat après avoir doublé le coût du logement et rendu le Canada plus pauvre et faible, ou est-il temps d’élire un nouveau gouvernement conservateur qui va bâtir des logements et mettre le Canada d’abord – pour faire changement?