Le Canada d’abord—Pour faire changement

Ce qui suit est une transcription du discours de l’honorable Pierre Poilievre du 23 mars 2025. Le discours a été révisé pour des raisons de longueur. Seul le discours prononcé fait foi.

Aujourd’hui, les libéraux demandent un quatrième mandat, après avoir remplacé Justin Trudeau par son conseiller économique, Mark Carney.

Après la décennie perdue des libéraux, est-ce que les Canadiens peuvent se permettre un quatrième mandat de libéraux déconnectés? Ils ont augmenté les prix du logement et du panier d’épicerie, favorisé la criminalité, ruiné notre système d’immigration, augmenté les taxes et impôts, bloqué les emplois dans le secteur des ressources naturelles, et affaibli notre économie – la rendant dépendante des États-Unis.

Il est temps de mettre le Canada d’abord – POUR FAIRE CHANGEMENT, avec un gouvernement conservateur qui va couper les taxes et les impôts, bâtir des logements, réduire le gaspillage, emprisonner les criminels, sécuriser les frontières, libérer nos ressources pour ramener nos emplois au pays – et tenir tête à Trump.

Beaucoup de gens sont inquiets et en colère à cause des attaques du président Trump contre notre pays. Vous vous inquiétez des conséquences de ses tarifs injustes sur vos emplois, et notre souveraineté. Notre défi consiste maintenant à transformer cette colère et anxiété en action.

On doit devenir forts, autonomes et indépendants – pour tenir tête aux Américains. On va faireface à cette menace non provoquée avec une détermination inébranlable. Soyez-en sûrs, on ne va jamais faire partie des États-Unis. Et on ne va jamais renoncer à notre souveraineté et à notre liberté.

Je vais protéger le Canada. Et je vais toujours mettre notre pays d’abord.

Mais avant de vous dire comment, laissez-moi vous dire pourquoi.

Ce pays m’a tout donné. Nulle part ailleurs mon histoire n’aurait été possible.

Je suis né d’une mère célibataire de 16 ans, qui m’a donné en adoption à deux enseignants. Ils m’ont appris que la promesse du Canada était que n’importe qui, de n’importe où, pouvait accomplir ses rêves.

Ce pays a tenu cette promesse envers moi. Maintenant, je veux la tenir pour tous les Canadiens. Je veux que travailler fort permette à nouveau à chacun de mener une belle vie, dans une belle maison, dans un quartier sécuritaire, sous notre fier drapeau.

Parce qu’après la décennie perdue des libéraux, cette promesse est brisée. Leurs taxes et les impôts ont fait grimper les prix des aliments 37 % plus vite au Canada qu’aux États-Unis.

Les mères célibataires se couchent le ventre vide, inquiètes de savoir comment elles vont nourrir leurs enfants le lendemain. Les aînés choisissent entre manger et se chauffer. Les coûts du logement ont doublé, parce que les libéraux ont gonflé la demande avec une immigration incontrôlée et une impression monétaire excessive. Ils ont bloqué la construction de logements par la bureaucratie. Donc, pour la première fois, les jeunes Canadiens ne peuvent pas imaginer pouvoir s’offrir leur propre maison.

L’ouverture de nos frontières, et les lois sur la criminalité et la drogue des libéraux ont déclenché la violence, le désordre et des surdoses mortelles. Dix ans de hausse de taxes et d’impôts et de blocage des projets de ressources ont donné au Canada la pire croissance du G7 et envoyé un demi-billion de dollars d’investissements canadiens aux États-Unis. TOUT CELA, AVANT LES TARIFS DOUANIERS DE DONALD TRUMP.

Leur idéologie radicale post-nationale, sans frontières et mondialiste a divisé et affaibli notre pays.

Désespérés d’obtenir un quatrième mandat, les libéraux ont remplacé Justin Trudeau par son conseiller économique, Mark Carney. Mais un libéral reste un libéral. Ce sont toujours les mêmes députés libéraux, les mêmes ministres libéraux, les mêmes conseillers libéraux, les mêmes élites libérales et les mêmes promesses non tenues des dix dernières années.

On ne peut pas se permettre une autre décennie perdue des libéraux. On doit mettre le Canada d’abord, pour faire changement. On va le faire avec un gouvernement conservateur qui va couper les taxes et les impôts, récompenser le travail, libérer les entrepreneurs, exploiter nos ressources, fabriquer des produits ici, bâtir des logements pour nos jeunes, sécuriser nos frontières, reconstruire notre armée, honorer notre histoire et hisser fièrement notre drapeau.

Ça commence en coupant les taxes et impôtssur le travail, les logements, l’énergie et l’investissement. Des taxes et impôts plus bas vont ramener les entreprises et les emplois au pays, et permettre aux Canadiens de garder une plus grande partie de leur salaire.

Ça commence par supprimer la taxe carbone. C’est une taxe que les libéraux, avec l’appui de Carney, ont imposée et augmentée pendant sept ans. Elle est toujours en vigueur, bien que le gouvernement l’ait cachée aux stations-service pendant les 30 jours précédant les élections. Et s’ils sont réélus, c’est une taxe qu’ils vont réintroduire encore plus élevée. 

Sur ce point, Carney et Trump sont d’accord. Ils veulent tous les deux taxer l’industrie canadienne : la taxe carbone de Carney et les tarifs de Trump vont faire fuir nos emplois vers le sud.

Mais je ne vais pas laisser ça arriver. Un nouveau gouvernement conservateur va abroger complètement la loi libérale sur la taxe carbone. On va couper la taxe sur tout, pour tout le monde, pour de vrai, pour de bon – pour faire changement.

On va aussi supprimer la taxe de vente sur les maisons neuves. On va inciter les municipalités à accélérer les permis, libérer des terrains et réduire les taxes foncières. Ça va redonner aux Canadiens le rêve de devenir propriétaires.

On va ramener nos emplois dans le secteur des ressources – pour faire changement. On va abroger la loi anti-pipeline libérale C-69, éliminer le plafond énergétique imposé par les libéraux – que Carney a déclaré vouloir maintenir – et approuver rapidement les usines de GNL, les pipelines, les mines et les grands projets. Les nouvelles zones canadiennes prêtes à bâtir vont accorder des permis préalables pour les grands projets. L’industrie va pouvoir arrêter de remplir des documents et commencer à bâtir dès maintenant.

Avec un nouveau pipeline national, comme celui bloqué par les libéraux, on pourrait acheminer le pétrole des Prairies vers les Maritimes et au-delà de l’Atlantique. Ça mettrait fin à la dépendance de l’Europe à Poutine, et à la nôtre envers les États-Unis.

On va faire tomber les barrières commerciales interprovinciales en créant une économie de marché libre et ouverte. En faisant circuler davantage de biens, de services, de ressources et de personnes à travers le pays. On va ramener le gros bon sens, et on va se rassembler en tant que pays.

On va rétablir des communautés sécuritaires en mettant fin à la criminalité – pour faire changement. Ça signifie abroger les lois des libéraux d’arrestation et de remise en liberté. On va imposer des peines de prison obligatoires pour les récidivistes, interdire les drogues dures et offrir des traitements de désintoxication pour ramener nos proches à la maison, libérés de l’emprise de la drogue.

On va limiter l’immigration, mettre fin à l’Initiative du Siècle radicale et dangereuse des libéraux – qui ferait exploser la population canadienne pour atteindre 100 millions de personnes, soit plus du double de la population de nos villes, en pleine crise du logement. On va garder les criminels à l’extérieur et les déporter, mettre fin à la fraude et aux fausses demandes de statut de réfugié. En matière d’immigration, comme pour tout le reste, on va mettre le Canada d’abord – pour faire changement.

On va reconstruire nos forces armées – pour faire changement. On va faire ça avec de nouveaux brise-glaces, une nouvelle base arctique, plus de troupes et un meilleur soutien pour nos anciens combattants.

Nos troupes et nos anciens combattants incarnent le meilleur du Canada. Ils nous rappellent aussi qu’on est un peuple fort et vaillant. On ne cherche pas à nous battre. Mais on est toujours prêts si quelqu’un vient nous chercher.

Rien de tout ça ne sera facile. Mais la création et la défense du Canada n’ont pas été faciles. Et avec le changement, l’espoir renaît.

Alors je dis : Pour la mère qui a du mal à payer son épicerie, le changement est en route.

Pour le jeune de 35 ans qui veut quitter le sous-sol de sa mère, acheter une maison et fonder une famille, l’espoir est en route.

Pour les aînés, qui doivent choisir entre se chauffer et manger, et pour tous ceux qui se demandent ce qui est arrivé au Canada qu’ils connaissaient et aimaient, l’espoir et le changement sont en route.

Un nouveau gouvernement conservateur va rétablir la promesse du Canada que les libéraux ont brisée. La promesse que n’importe qui, de n’importe où, peut accomplir ses rêves. Que travailler fort permet d’avoir une belle vie, dans une belle maison, dans un quartier sécuritaire, protégé par une frontière solide, défendue par de courageux soldats, sous notre fier drapeau.

Pour préserver ce drapeau et sa promesse, on doit travailler ensemble, on doit se battre ensemble et gagner ensemble.

Pour notre peuple.

Pour notre terre.

Pour notre chez nous. Pour le Canada d’abord – Pour faire changement.

Ramenons le gros bon sens.