Ottawa (Ontario) – L’honorable Pierre Poilievre, chef des conservateurs de gros bon sens du Canada, a fait la déclaration suivante exigeant que le prochain renouvellement du Fonds pour le développement des collectivités du Canada (FDCC) soit lié à la construction de logements. L’an dernier, le FDCC, par le biais d’ententes entre chaque province et le gouvernement fédéral, a envoyé 2,4 milliards de dollars aux provinces pour des projets d’infrastructure. Au cours de la dernière décennie, le FDCC a versé plus de 26 milliards de dollars de fonds fédéraux aux provinces. Ces accords expirent le 31 mars 2024 pour tous les provinces et territoires, et le 1er mars pour le Québec:
« Les conservateurs de gros bon sens demandent à Trudeau de lier l’argent à la construction de logements par le biais d’une formule simple lorsque le gouvernement signe de nouvelles ententes avec les provinces. L’argent ne doit pas être lié à des règles radicales anti-route et anti-voiture. La même formule de base doit également s’appliquer à tout autre financement d’infrastructure.
« Il n’y a pas de temps à perdre. Après huit ans sous Justin Trudeau, les Canadiens vivent un enfer du logement. Les coûts des loyers et des hypothèques ont doublé depuis 2015. Les taux d’inoccupation sont tombés à leur plus bas niveau depuis 35 ans, ce qui a fait grimper les loyers demandés moyens à un prix record de 2 196 dollars en janvier. Pire encore, au cours des deux dernières années, les loyers demandés ont augmenté de 23 % au total.
« Justin Trudeau n’a pas construit les logements dont les Canadiens ont besoin et a préféré financer les gardiens locaux qui bloquent la construction de logements. La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) de Justin Trudeau a déclaré que le Canada avait besoin de 3,5 millions de logements supplémentaires par rapport aux prévisions actuelles d’ici la fin de la décennie pour rétablir l’accessibilité au logement, alors que la CIBC affirme que ce chiffre est en réalité beaucoup plus proche de 5 millions.
« Par exemple, à Winnipeg, le gouvernement municipal “pas dans ma cour” a délibérément retardé le processus d’approbation d’un nouveau projet de logement massif. Lorsqu’un planificateur a refusé catégoriquement de le faire, il a été remplacé par un autre gardien. Comment les libéraux ont-ils réagi ? Trudeau et Fraser ont fait un chèque de 122 millions de dollars aux gardiens locaux dans le cadre de leur soi-disant Fonds pour accélérer la construction de logements pour avoir fait du “bon travail” en construisant plus de logements.
« Le financement des infrastructures, comme le FDCC, doit être lié à la construction de logements. Au lieu de cela, son ministre de l’Environnement radical a pris la direction complètement opposée et a maintenant décrété que l’argent fédéral des contribuables ne serait pas utilisé pour la construction de routes.
« Trudeau n’a aucun problème à imposer des conditions aux villes pour qu’il soit plus difficile pour les Canadiens de conduire, mais il n’obligera pas les villes à construire les logements dont les Canadiens ont désespérément besoin. Les conservateurs de gros bon sens bâtiront des logements et des routes, et simplifieront le financement fédéral en faisant de la construction de logements l’objectif principal.
« Les accords d’infrastructure du FDCC qui arrivent bientôt à échéance doivent être renouvelés selon une formule simple : vous construisez plus de maisons, vous obtiendrez plus d’argent. Vous construisez moins de logements, vous obtiendrez moins d’argent. Notre plan de gros bon sens pour les accords d’infrastructure :
- Faire de la construction de logements l’objectif principal de ces accords.
- Lier le nombre de dollars du FDCC (et d’autres programmes d’infrastructure) pour chaque municipalité au nombre de logements construits au moyen d’une formule mathématique sensée.
- Pour chaque pourcentage de dépassement de l’objectif de construction de 15 % de logements supplémentaires, la municipalité recevra 1 % de plus en crédits d’infrastructure. Et pour chaque pourcentage de retard, elles perdront 1 % du financement.
- Les petites municipalités seront exemptées de pénalités mais auront droit à des primes si elles dépassent l’objectif de 15 %.
- Ne pas inclure les politiques radicales anti-voitures et anti-routes qui seraient préjudiciables aux Canadiens.
« Les accords de financement des infrastructures entre le gouvernement fédéral, les villes et les provinces sont en cours de négociation. Le gouvernement inclut déjà des conditions dans ces accords et il est essentiel que les objectifs de construction de logements soient l’objectif principal.C’est une question de gros bon sens. »
Citations :
« Le Canada est plongé dans une véritable crise du logement, dont la principale cause est la faiblesse de l’offre. C’est pourquoi le gouvernement fédéral doit envisager autant de politiques de la carotte et du bâton que possible pour stimuler rapidement l’offre – et le plan des conservateurs est le plus agressif sur le marché. »
– Aaron Wudrick, directeur du programme de politique intérieure à l’Institut Macdonald-Laurier
« Le Canada traverse une crise du logement. Le plan de Pierre Poilievre est simple et efficace – il paiera pour les résultats. C’est exactement le gros bon sens que l’Ontario Real Estate Association a réclamé et dont les aspirants propriétaires ont désespérément besoin. Ne payez pas pour des promesses, payez pour des résultats qui permettent aux gens d’avoir un endroit qu’ils peuvent appeler leur maison. »
– Tim Hudak, PDG, OREA
« L’augmentation rapide des prix du logement découle d’une croissance plus faible de l’offre que de la demande. Les règlements municipaux qui augmentent les coûts de construction – tel le règlement 20-20-20 à Montréal – ou qui empêchent la construction de nouveaux logements freinent le retour vers l’abordabilité. Réduire la réglementation et la paperasse nous aidera à accroître le nombre de nouveaux logements. »
– Renaud Brossard, vice-président des communications à l’Institut économique de Montréal.