Ottawa (Ontario) – Mark Carney a affirmé aujourd’hui qu’il soutenait l’industrie pétrolière et gazière du Canada et qu’il souhaitait que le Canada exporte davantage de ses ressources naturelles. Mais Carney ment une fois de plus.

Si Carney était sincère, il s’engagerait immédiatement à abroger complètement le projet de loi C-69 des libéraux, la loi « anti-pipeline », le projet de loi C-48, l’interdiction des pétroliers sur la côte ouest, et le plafond de la production. Au lieu de cela, il a redoublé d’efforts pour plafonner la production énergétique canadienne.

Mais ce n’est pas tout, Mark Carney a clairement fait preuve par le passé de son opposition aux projets énergétiques et d’infrastructure canadiens en faveur de son idéologie radicale anti-énergie et de son objectif de mettre fin à la production énergétique canadienne.

Cependant, alors qu’il luttait délibérément contre l’énergie canadienne, cet hypocrite faisait investir sa société, Brookfield Asset Management, dans certains des plus grands projets mondiaux de pipelines au Brésil et aux Émirats arabes unis.

Lorsqu’il a été interrogé par le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre lors d’une réunion du Comité de l’industrie, sur le fait de savoir s’il soutenait la décision de Justin Trudeau de mettre son veto au pipeline Northern Gateway, Mark Carney a répondu : « pour des raisons à la fois environnementales et commerciales… je pense que c’est la bonne décision ».

Puis, six mois plus tard seulement, lors de la COP26, Mark Carney a également déclaré qu’il pensait que « nous avons beaucoup trop de combustibles fossiles dans le monde » et que « près de la moitié des réserves de pétrole, les réserves prouvées de pétrole doivent rester dans le sol ».

Comme si cela ne suffisait pas, Mark Carney s’est maintenant associé aux députés radicaux anti-énergie de Trudeau pour achever le secteur énergétique canadien, un objectif qu’il a exposé lors d’un événement du Forum économique mondial à DAVOS.

En commençant par le radical autoproclamé socialiste Steven Guilbeault, ses antécédents en matière de politiques anti-énergie et d’infrastructure ne sont que trop familiers aux Canadiens.

Mark Carney a permis à Steven Guilbeault de faire encore plus de dommages en le promouvant au poste de lieutenant du Québec, lui donnant trois nouvelles responsabilités ministérielles afin qu’il puisse poursuivre sa croisade climatique contre les projets énergétiques et d’infrastructure canadiens.

Les Canadiens se souviennent quand Guilbeault a déclaré : « Je ne suis pas d’accord avec le pipeline [Trans Mountain] » et « le Canada ne devrait pas investir dans de nouvelles infrastructures pour les combustibles fossiles ».

Ils se souviennent aussi de lui proclamant fièrement que « notre gouvernement a pris la décision de cesser d’investir dans de nouvelles infrastructures routières ». Tout cela de la part d’un député qui humiliait les Canadiens parce qu’ils possédaient des voitures.

Et puis il y a Jonathan Wilkinson, qui déteste les pipelines et que Carney a nommé ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Canada. Hier soir encore, Wilkinson a écrit une lettre cinglante aux chefs de l’énergie du Canada pour leur opposition au plafonnement de la production de pétrole et de gaz canadiens par les libéraux de Carney et Trudeau.

Bien que les industries canadiennes soient soumises à des tarifs douaniers injustifiés de la part des États-Unis, Jonathan Wilkinson a récemment déclaré que « tout le monde court partout en disant : “ Oh mon Dieu, nous avons besoin d’un nouveau pipeline, nous avons besoin d’un nouveau pipeline ”. La question est, eh bien, pourquoi avons-nous besoin d’un nouveau pipeline ? »

Enfin, il y a le nouveau ministre de l’Environnement et du Changement climatique de Carney, Terry Duguid. En début de semaine, Duguid a renforcé le radicalisme climatique de Mark Carney en déclarant qu’« un gouvernement Mark Carney maintiendra le plafond des émissions provenant de la production pétrolière et gazière ».

De 2015 à 2021, les politiques environnementales et anti-industrielles de Carney et Trudeau ont annulé plus de 176 milliards de dollars de projets énergétiques canadiens, et bien d’autres ont été annulés par la suite. Cela signifie que des emplois et des plus gros chèques de paie, d’une valeur de 176 milliards de dollars, ont été bloqués pour les Canadiens afin que Mark Carney et ses députés puissent imposer leur idéologie radicale du zéro émission nette.

Ces élections offrent aux Canadiens un choix : un gouvernement conservateur de gros bon sens qui va redémarrer les projets énergétiques et de ressources pour tous les Canadiens, ou Mark Carney qui va poursuivre la décennie de noirceur des libéraux.