Poilievre rétablira les peines consécutives pour les pires meurtriers de masse et utilisera la clause dérogatoire pour faire passer cette législation. 

Montréal (Québec) – Le chef conservateur Pierre Poilievre a annoncé aujourd’hui qu’un nouveau gouvernement conservateur mettra la justice d’abord – pour faire changement – en redonnant aux juges le pouvoir de condamner les meurtriers de masse à des peines d’emprisonnement consécutives sans possibilité de libération conditionnelle au-delà de 25 ans.

« Pour les pires meurtriers de masse, une peine à vie devrait signifier ce qu’elle dit : une peine à vie », a déclaré Poilievre. « Ces monstres devraient faire face à toutes les conséquences de leurs actes. Chaque vie compte, et un tueur qui prend plusieurs vies devrait être tenu responsable de chacune d’entre elles. Il ne devrait y avoir aucune réduction pour les meurtres multiples. »

Poilievre rétablira la Loi protégeant les Canadiens en mettant fin aux peines à rabais en cas de meurtres multiples, que la Cour suprême du Canada a invalidée en 2022 parce que, selon elle, elle était trop dure pour les meurtriers de masse. Poilievre rétablira cette loi en utilisant l’article 33 de la Charte des droits et libertés.

La décision de la Cour suprême a permis de réduire les peines de certains des tueurs les plus célèbres du Canada, leur donnant ainsi une chance de bénéficier d’une libération conditionnelle anticipée. Alexandre Bissonnette, qui a tué six personnes dans un acte de haine ignoble dans une mosquée de Québec en 2017, avait été condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 40 ans. Mais suite à la décision de la Cour suprême, Bissonnette est désormais éligible à la libération 15 ans plus tôt. 

Justin Bourque a été condamné pour son horrible fusillade qui a tué trois agents de la GRC et en a blessé deux autres à Moncton en 2014. Le juge a estimé que ses crimes méritaient des peines consécutives sans possibilité de libération conditionnelle avant 75 ans. Mais après la décision de la Cour suprême, son admissibilité à la libération conditionnelle a également été réduite à seulement 25 ans, ce qui lui donnera la possibilité de retrouver la liberté juste à temps pour son 50e anniversaire.

L’opinion de la Cour suprême est totalement déconnectée des peines que le public canadien exige pour les pires meurtriers. La Cour a en effet écrit que le fait que Bissonnette ne soit pas éligible à une libération conditionnelle pendant 40 ans « déconsidérerait l’administration de la justice et minerait la confiance du public dans la rationalité et l’équité du système de justice criminel ».

« Un nouveau gouvernement conservateur utilisera ses pouvoirs constitutionnels en vertu de la Charte des droits et libertés pour rétablir la justice dans le système de justice pénale et mettre fin aux réductions de peine pour les meurtres de masse », a déclaré Poilievre.

Malgré avoir eu trois ans pour agir, les libéraux n’ont pas réussi à rendre justice aux victimes dans ces cas ni à offrir une solution pour rendre justice aux familles dévastées par ces meurtriers. Les Canadiens ne peuvent pas se permettre un quatrième mandat libéral qui fait passer les criminels avant les Canadiens respectueux de la loi. Nous avons besoin d’un nouveau gouvernement conservateur qui protégera notre peuple, gardera les pires meurtriers en prison à vie et mettra le Canada d’abord – pour faire changement.