Poilievre remercie l’Association des policiers de Toronto, la plus récente association policière à appuyer le plan conservateur visant à stopper les crimes, et annonce un plan visant à donner aux forces de l’ordre le pouvoir de démanteler les campements illégaux dangereux afin de sauver des vies et de rétablir la sécurité dans les rues.
Hamilton (Ontario) – Hier, le chef conservateur Pierre Poilievre a reçu l’appui de l’Association des policiers de Toronto, la plus importante association de ce genre au Canada, qui représente environ 8 000 membres civils et en uniforme.
Cela fait suite à l’appui des associations policières de Durham, Peel, Barrie et Sault Ste. Marie au plan conservateur visant à stopper les crimes et à assurer la sécurité des Canadiens, après que les politiques laxistes du gouvernement libéral ont déclenché une vague de crimes violents.
« Ces hommes et ces femmes risquent leur vie chaque jour pour assurer la sécurité de nos rues », a déclaré Poilievre. « Notre équipe conservatrice est honorée d’avoir leur soutien et les appuiera par des lois qui les aideront à protéger tous les Canadiens. »
Poilievre a également annoncé qu’un nouveau gouvernement conservateur veillera à ce que la police dispose du pouvoir légal de démanteler les campements dangereux afin de mettre fin à l’itinérance et à la crise de santé mentale et de dépendance qui piègent des milliers de personnes dans des campements dangereux et rendent la vie dangereuse pour les Canadiens respectueux de la loi qui vivent à proximité.
« Les parcs où les enfants jouaient depuis des années sont maintenant couverts de seringues. Les petites entreprises sont barricadées et des pâtés de maisons entiers sont condamnés parce que leurs propriétaires n’ont pas les moyens de faire face aux intrusions et au vandalisme constants », a déclaré Pierre Poilievre. « Les espaces publics appartiennent à tout le monde, mais les citoyens respectueux de la loi, en particulier les familles et les aînés, sont chassés pour faire place au chaos et à la violence. »
Les villes canadiennes ont des résultats mitigés en matière de gestion des campements dans les lieux publics, certaines n’agissant pas parce qu’elles estiment ne pas avoir le pouvoir légal de démanteler ces campements. Les conservateurs travailleront avec les provinces pour veiller à ce que les forces de l’ordre disposent des outils juridiques clairs dont elles ont besoin pour démanteler les campements et redonner aux Canadiens les rues et les espaces publics sécuritaires qu’ils méritent.
Un gouvernement dirigé par Poilievre y parviendra en renversant les politiques radicales en faveur des drogues des libéraux et en :
- Modifiant le Code criminel afin de donner les outils nécessaires aux services de police afin d’inculper les individus qui violent le droit à la sécurité dans les espaces publics ou qui découragent le public d’utiliser, de circuler ou d’accéder de toute autre manière aux espaces publics en installant des structures temporaires, y compris des tentes.
- Précisant dans la loi que la police peut démanteler les campements illégaux et veiller à ce que les personnes qui y vivent et qui ont besoin d’aide soient orientées vers des services de logement, de traitement de la dépendance et de santé mentale.
- Donnant aux juges le pouvoir d’ordonner aux personnes accusées d’occupation illégale d’espaces publics avec une structure temporaire et de simple possession de drogues illégales de suivre un traitement obligatoire de la dépendance.
- Revenant à une approche axée sur le logement, en veillant à ce que les personnes sortent de la rue et trouvent un lieu de vie stable ainsi que le soutien dont elles ont besoin pour se réhabiliter et reconstruire leur vie.
Au cours de la décennie perdue des libéraux, l’itinérance a augmenté de 20 % depuis 2018 et l’itinérance chronique a grimpé de 38 %. Dans des villes comme Nanaimo, Victoria et London, le nombre de personnes vivant dans des tentes et des abris de fortune a explosé. À Toronto seulement, on comptait 82 campements au début de 2023, aujourd’hui, il y en a plus de 200, et on en estime 1 400 en Ontario.
Ces campements sont le résultat direct des politiques radicales du Parti libéral, telles que la légalisation des drogues et l’approvisionnement dangereux. Elles sont extrêmement dangereuses pour les personnes qui y sont piégées et qui subissent des surdoses, des agressions, y compris des agressions sexuelles, le trafic de personnes et même des homicides, ainsi que pour la communauté qui les entoure.
Dans le cadre du plan de Poilievre, les campements ne seront plus une option, mais la réhabilitation le sera. Les conservateurs donneront aux forces de l’ordre les outils dont elles ont besoin pour aider à nettoyer nos rues, traiter les délinquants chroniques et offrir des services de réhabilitation et de traitement véritablement bienveillants là où ils sont nécessaires.
« Au lieu d’apporter l’aide nécessaire aux gens, les libéraux ont abandonné nos communautés au chaos », a déclaré Poilievre. « Laisser des gens prisonniers de leur dépendance vivre dehors pendant les hivers canadiens, malades, mal nourris, gelés, trempés et vulnérables est tout sauf de la bienveillance. »
Un gouvernement conservateur révisera également les politiques dangereuses des libéraux en faveur de la drogue, qui ont entraîné plus de 50 000 décès par surdose au cours de la décennie perdue des libéraux. Au lieu d’inonder nos rues de drogues dures financées par les contribuables, nous investirons dans la réhabilitation afin de briser le cycle du désespoir et d’offrir un véritable espoir.
Les conservateurs permettront aux juges de condamner les délinquants à suivre un traitement obligatoire contre la dépendance et nous financerons 50 000 places dans des centres de traitement de la dépendance, afin que les personnes aux prises avec une dépendance puissent obtenir l’aide dont elles ont besoin pour se rétablir, car la véritable bienveillance consiste à aider les gens à aller mieux, et non à prolonger leur souffrance.
En plus de ces mesures, Poilievre a un plan pour mettre fin à l’approche laxiste en matière de criminalité de la décennie perdue des libéraux, mettre fin au chaos et rétablir l’ordre et la sécurité partout au Canada :
- Loi des trois coups : Les personnes reconnues coupables de trois infractions graves seront passibles d’une peine minimale de 10 ans d’emprisonnement et d’une peine maximale d’emprisonnement à vie, sans possibilité de libération sous caution, de probation, de libération conditionnelle ou de détention à domicile.
- Peines d’emprisonnement à vie obligatoires :Peine d’emprisonnement à vie pour les personnes reconnues coupables de cinq chefs d’accusation ou plus de traficde personnes, d’importation ou d’exportation de dix armes à feu illégales ou plus, ou de trafic de fentanyl.
- Abrogation du projet de loi C-75 :Mettre fin aux politiques d’arrestation et de remise en liberté des libéraux afin de rétablir l’emprisonnement, et non la remiseen liberté sous caution, pour les récidivistes violent.
- Nouvelle infraction pour violence conjugale : Création d’une infraction spécifique pour violence conjugale, avec des conditions de libération sous caution très strictes pour les personnes accusées, et garantie que le meurtre d’un conjoint, de son propre enfant ou de l’enfant de son conjoint soit considéré comme un meurtre au premier degré.
- Peines consécutives pour les récidivistes violents : Ainsi, il n’y aura plus de réduction de peine pour les auteurs de meurtres multiples.
Les Canadiens ne peuvent se permettre un quatrième mandat libéral marqué par la hausse de la criminalité et le chaos dans nos rues. Nous avons besoin d’un nouveau gouvernement conservateur qui mettra fin au chaos, rétablira l’ordre dans nos rues et ramènera nos proches à la maison, libérés de l’emprise de la drogue.