Ottawa (Ontario) – Les nouvelles données sur l’inflation de Statistique Canada démontrent qu’après 8 ans, Justin Trudeau n’en vaut pas le coût. Ses dépenses inflationnistes et ses taxes poussent les Canadiens en difficulté au bord du gouffre.

L’inflation des loyers a atteint 8,2 %, contre 7,3 % en septembre. Les chiffres sont bien pires dans certaines régions, car Justin Trudeau et son ministre du Logement ne construisent pas suffisamment de logements pour atténuer cette crise. En Nouvelle-Écosse, les loyers ont augmenté de près de 15 % depuis octobre dernier. Les Albertains ont connu une augmentation de 9,9 %. La Colombie-Britannique et le Québec ont connu des augmentations de 9,1 %, et le Nouveau-Brunswick a également connu une augmentation de 9 %. Les coûts des intérêts hypothécaires ont encore augmenté de plus de 30 %. Cette situation n’est pas tenable.

Entre-temps, il ne semble pas que la « discussion sévère » du ministre Champagne avec les PDG du secteur de l’alimentation ait eu l’effet escompté. Le bœuf, les pâtes et les fruits ont tous augmenté de 10 %. Une augmentation de 5,4 % par rapport à l’année dernière est encore bien plus élevée que ce que les Canadiens peuvent se permettre. Le coût des denrées alimentaires est si élevé que 2 millions de personnes se sont rendues dans les banques alimentaires au cours du mois de mars 2023 seulement.

Aujourd’hui, Justin Trudeau et les libéraux présenteront l’Énoncé économique de l’automne. Ils annonceront des milliards de dollars de nouvelles dépenses, malgré l’avertissement de la Banque du Canada affirmant que les dépenses gouvernementales de cette année contribueront à l’inflation. Les conservateurs ont formulé trois demandes simples pour aujourd’hui : une pause dans les hausses de la taxe carbone jusqu’à ce que nous puissions tenir une élection sur celle-ci, une date et un plan pour revenir à l’équilibre budgétaire, et l’adoption du plan conservateur visant à bâtir des logements, pas de la bureaucratie.