Ottawa (Ontario) – Après neuf ans sous Justin Trudeau, les Canadiens vivent dans un enfer du logement dont on ne voit pas la fin. Bien qu’il ait dépensé des milliards de dollars pour organiser des séances de photos à travers le Canada et distribuer des primes aux dirigeants de la SCHL, le programme du gouvernement Trudeau n’a pas réussi à construire une seule maison.
C’est parce que la politique de logement emblématique de Trudeau n’est rien d’autre qu’un fonds de 4,4 milliards de dollars destiné aux séances de photos. Depuis que les libéraux ont signé leur accord sur le Fonds pour accélérer la construction de logements de 471 millions de dollars avec la ville de Toronto en décembre, les mises en chantier sont en baisse de 21 % dans cette ville. En fait, quelques mois seulement après que la ville de Toronto a signé un accord avec le gouvernement Trudeau, les gardiens de la ville ont rendu la construction de logements encore plus difficile en augmentant les frais de développement de 20,7 % supplémentaires. Interrogé au comité sur le fait que le financement n’est actuellement pas conditionné au gel des frais de développement, le ministre du Logement de Trudeau a indiqué qu’il n’avait pas l’intention d’ajouter cette condition.
D’autres villes ne sont pas mieux loties. À Halifax, où Trudeau a signé des accords pour un montant total de 79,3 millions de dollars, la ville a commencé à planifier davantage de campements de sans-abri au lieu de construire suffisamment de logements pour que les gens puissent y vivre. À Calgary, une liste de logements à louer a reçu plus de 900 demandes en 24 heures, malgré un accord de 228 millions de dollars.
Lorsqu’on lui a demandé au comité combien de logements avaient été construits grâce à ce fonds, le ministre du Logement de Trudeau n’a pas été en mesure de donner un chiffre, et a déclaré que « le gouvernement n’était pas l’entité qui construisait les logements ». C’est justement ce que le gouvernement essaie de faire en distribuant de l’argent à tour de bras.
Entre-temps, Trudeau a permis aux dirigeants de la SCHL de percevoir des millions de dollars de primes, en dépit de leurs piètres performances. Cette somme comprend une augmentation rétroactive de près de 80 000 dollars pour la PDG sortante qui a dirigé cette opération ratée. C’est plus d’argent que ce que la plupart des Canadiens gagnent en un an.
Trudeau et son ministre du Logement sont déconnectés de la réalité, alors que le temps presse. Les estimations montrent qu’il faudrait construire une maison chaque minute pour rétablir l’accessibilité financière. Seuls les conservateurs de gros bon sens mettront fin aux dépenses inutiles et bâtiront des logements, pas de la bureaucratie.