Ottawa (Ontario) – Hier, le directeur parlementaire du budget (DPB) a lancé un avertissement sans équivoque : les dépenses de Carney sont « insoutenables ». Cette mise en garde s’appuie sur le dernier rapport du DPB, qui révèle que le gouvernement a dépassé les limites budgétaires fixées par Trudeau, le déficit atteignant 68,5 milliards de dollars cette année.
Mark Carney a brisé la promesse qu’il avait faite aux Canadiens de « dépenser moins » et de bâtir « l’économie la plus dynamique du G7 ». Au lieu de cela, les Canadiens ont déjà constaté une hausse des dépenses de 8 % par rapport à l’époque de Trudeau et le ralentissement économique le plus rapide du G7, et ce avant même qu’il ait présenté son premier budget.
Les estimations du DPB ne tiennent pas compte des annonces majeures, notamment la hausse des dépenses en matière de défense, ainsi que les 13 milliards de dollars destinés à la nouvelle bureaucratie du logement de Carney, de sorte que le déficit réel pourrait être encore plus élevé. Parallèlement, le directeur de l’analyse financière du DPB a confirmé qu’« environ 20 milliards de dollars de dépenses n’ont pas encore été inclus dans nos prévisions issues des programmes électoraux libéraux ».
Le DPB a déclaré devant un comité parlementaire que « ces perspectives budgétaires ne sont pas amusantes. Elles sont très sérieuses. Nous n’utilisons pas le mot “insoutenable” à la légère. Insoutenable signifie que vous n’avez pas la possibilité de dire : “Je vais peut-être attendre quelques années, voir comment les choses évoluent”. Cela signifie que si vous ne changez pas, c’est fini ».
Il a ajouté : « C’est la première fois en 30 ans que nous présentons des perspectives économiques et budgétaires dans lesquelles la cible budgétaire […] d’un ratio dette/PIB en baisse ou au moins stable […] augmente au fil du temps. »
Le rapport du DPB conclut en prévoyant que « les besoins d’emprunt du gouvernement commenceront à dépasser le montant maximal en 2026-2027 », alors que la dette franchira la barre des 2 billions de dollars. Le DPB a déclaré sans détour aux Canadiens que « le gouvernement devra faire des choix, soit augmenter les revenus, soit réduire les dépenses, afin de mettre fin à […] cette trajectoire insoutenable sur laquelle nous nous trouvons ».
Les libéraux dépensent déjà plus pour payer les intérêts de leur dette que pour les soins de santé. Après avoir brisé tous les repères budgétaires, Carney doit jouer cartes sur table avec ses chiffres et ne pas cacher aux Canadiens ses déficits colossaux et sa dette croissante.
Chaque dollar dépensé par Mark Carney est un dollar en moins dans les poches des Canadiens. Chaque dollar qu’il ajoute à la dette et au déficit fait augmenter le coût de la vie, du panier d’épicerie au loyer et aux hypothèques.
Les contribuables ne peuvent pas se permettre d’être trompés à nouveau par les libéraux. Les conservateurs demanderont des comptes au gouvernement pour avoir manqué à ses engagements et se battront pour rétablir la promesse du Canada d’avoir un plus grand pouvoir d’achat et de réduire les taxes et impôts.