Ottawa (Ontario) – Après huit ans sous Justin Trudeau, le logement n’a jamais été aussi inabordable pour les Canadiens. Avant Trudeau, il fallait 25 ans pour rembourser un prêt hypothécaire – aujourd’hui, il faut 25 ans rien que pour épargner en vue d’une mise de fonds. La situation s’est tellement détériorée que certaines familles sont contraintes de contracter des hypothèques de 90 ans qu’elles ne pourront jamais rembourser. Il n’y a qu’au Canada que le logement est devenu si rapidement inabordable. Toronto est considérée comme la pire bulle immobilière au monde et Vancouver est le troisième marché immobilier le plus inabordable de la planète.

Pour rétablir l’accessibilité du logement, la Société canadienne d’hypothèques et de logement du gouvernement Trudeau a déclaré en septembre que le Canada avait besoin de 3,5 millions de nouveaux logements d’ici à la fin de la décennie. Mais hier, elle a admis devant une sénatrice que Trudeau n’avait aucun plan pour combler cette lacune : 

SÉN. MARSHALL : J’ai juste besoin d’une réponse. Y a-t-il déjà un plan ?

LA DIRECTRICE DE LA SCHL : Non, il n’y a pas de plan.

Ce n’est pas un député de l’opposition qui accuse le gouvernement de ne pas avoir de plan. C’est la propre agence de logement de Justin Trudeau qui admet qu’après huit ans, Trudeau n’a toujours pas de plan pour rétablir l’accessibilité des logements pour les Canadiens. Jusqu’à présent, le seul plan de Trudeau a consisté à gonfler massivement le coût du logement par une impression monétaire incessante et irresponsable qui inonde nos systèmes financiers, profite aux grandes entreprises et double le coût du logement, tout en gonflant la bureaucratie qui bloque la construction de logements. Depuis, il a présenté un plan d’accélération de la construction de logements de 4 milliards de dollars qui, jusqu’à présent, n’a réussi qu’à renforcer la bureaucratie locale au lieu d’augmenter le nombre de logements. Grâce à cela, le Canada construit actuellement moins de logements qu’il n’en construisait dans les années 70, alors que sa population était deux fois moins nombreuse.

C’est pourquoi Pierre Poilievre a présenté sa Loi pour bâtir des logements, pas de la bureaucratie, afin d’augmenter les incitations pour les municipalités qui construisent des logements tout en punissant les municipalités qui continuent à faire obstacle au développement avec des politiques « pas dans ma cour ». Seuls les conservateurs de gros bon sens apporteront les solutions dont les Canadiens ont besoin en leur offrant des logements qu’ils peuvent réellement se permettre.