Ottawa (Ontario) — Après neuf ans, Justin Trudeau a perdu le contrôle de ses dépenses. Il y a quelques semaines, le directeur parlementaire du budget a indiqué que le déficit sera susceptible d’être supérieur de 7 milliards de dollars au plafond de dépenses de 40 milliards de dollars fixé par le gouvernement libéral lui-même. Et depuis 2015, Justin Trudeau a ajouté plus à la dette nationale que tous les autres premiers ministres réunis.

Maintenant, la vérificatrice générale a révélé aujourd’hui que le programme du CUEC de Justin Trudeau était un autre gâchis d’un milliard de dollars. En effet, 3,5 milliards de dollars de l’argent des contribuables ont été versés à environ 77 160 bénéficiaires qui ne répondaient pas aux critères d’admissibilité. Cela signifie que 9 % des 898 000 bénéficiaires de prêts n’avaient pas droit à l’argent qu’ils ont reçu.

La vérificatrice générale a également constaté que le ministère des Finances de Trudeau n’a pas assuré une surveillance efficace du programme du CUEC et qu’il a laissé de côté des éléments importants du programme.

En outre, une série de contrats non concurrentiels ont été attribués à Accenture, après que le gouvernement Trudeau a permis à Accenture de diriger la procédure informelle de passation des marchés. Accenture a ainsi reçu 313 millions de dollars, soit 92 %, sur un total de 342 millions de dollars de contrats attribués pour soutenir la mise en œuvre du programme du CUEC. Cela s’est produit même si Accenture a effectué une grande partie du travail au Brésil et non au Canada, comme l’avait prétendu le gouvernement libéral.

La vérificatrice générale a également déterminé que le gouvernement Trudeau a externalisé de nombreux aspects clés de la gestion du programme du CUEC sans s’assurer que les Canadiens en avaient pour leur argent. Il n’a pas non plus respecté les principes d’équité et de transparence dans la sélection des fournisseurs, Accenture déterminant la portée et les prix des contrats au lieu des fonctionnaires fédéraux.

Justin Trudeau n’en vaut ni le coût ni la corruption. Seuls les conservateurs de gros bon sens ramèneront la responsabilité à Ottawa en éliminant les consultants qui coûtent très cher et en réparant le budget.