Poilievre annonce son plan ambitieux pour construire des logements abordables en supprimant les barrières bureaucratiques, en obligeant les villes à construire rapidement et en rendant le financement du transport en commun dépendant de l’obtention de plus de clés dans les portes.

14 septembre 2023
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE 

Ottawa (Ontario) – Après huit ans sous Justin Trudeau, le coût du logement a doublé. Avant Trudeau, il fallait 25 ans pour rembourser un prêt hypothécaire ; aujourd’hui, il faut 25 ans rien que pour épargner en vue d’une mise de fonds. La situation s’est tellement détériorée que certaines familles sont contraintes de contracter des hypothèques de 90 ans qu’elles ne pourront jamais rembourser. Il n’y a qu’au Canada que le logement est devenu si rapidement inabordable. Toronto est classée comme la pire bulle immobilière au monde, et Vancouver est le troisième marché immobilier le plus inabordable de la planète, pire que New York, Londres et Singapour – une île minuscule qui compte 2 000 fois plus d’habitants au kilomètre carré que le Canada.    

Le problème ? Nous ne construisons pas assez de logements, et pas assez vite. L’année dernière, nous avons construit moins de logements qu’en 1972, alors que notre population était deux fois moins importante. Cette année encore, la construction de logements est en net recul, et la SCHL s’attend à ce qu’il en soit ainsi dans un avenir prévisible.  

Cette situation est due au fait que Justin Trudeau subventionne les barrières bureaucratiques du gouvernement, qui empêchent les constructeurs de mettre la main à la pâte et d’offrir à nos concitoyens des logements abordables. L’Institut CD Howe a montré qu’à Vancouver, les barrières bureaucratiques et les réglementations ajoutent près de 1,3 million de dollars au coût d’une maison moyenne. À Toronto, le gouvernement ajoute 350 000 dollars. Cela signifie que plus de 60 % du prix d’une maison à Vancouver est dû aux retards, aux frais, aux règlementations et aux taxes.  

Le gouvernement Trudeau ne se contente pas de protéger ces barrières bureaucratiques ; il les finance avec l’argent de vos impôts durement gagné. Les bureaucrates de l’agence fédérale du logement de Trudeau bloquent le financement des constructeurs qui tentent de construire des appartements abordables. Que fait alors Trudeau ? Il leur accorde des primes – près de 27 millions de dollars en 2022. En fait, alors que les prix des logements ont doublé, le nombre d’employés de la SCHL qui touchent des salaires annuels à six chiffres a augmenté de 27 %. Les dirigeants responsables de rendre le logement inabordable gagnent près de 700 000 dollars par an.   

Seuls les conservateurs de gros bon sens ont un plan pour résoudre la crise du logement à Trudeau. C’est pourquoi Pierre Poilievre a annoncé aujourd’hui qu’il présenterait la Loi pour bâtir des logements, pas de la bureaucratie, qui mettra les clés dans les portes et les gens dans les logements grâce à une formule mathématique qui donne plus d’argent aux municipalités qui construisent et qui atteignent les objectifs, et qui enlève de l’argent aux villes et aux barrières bureaucratiques qui n’y parviennent pas. 

La Loi pour bâtir des logements, pas de la bureaucratie :

  • Exigera des grandes villes aux prix inabordables qu’elles construisent plus de logements et qu’elles accélèrent le rythme auquel elles construisent des logements chaque année pour atteindre nos objectifs en matière de logement. Les villes doivent augmenter le nombre de logements construits de 15 % chaque année, puis de 15 % en plus de l’année précédente chaque année (cela s’accumule). Si les objectifs ne sont pas atteints, les villes devront rattraper leur retard les années suivantes et construire encore plus de logements, sous peine de se voir retirer un pourcentage de leur financement fédéral équivalant au pourcentage de leur retard. Les municipalités peuvent être ajoutées si la région dont elles font partie répond à ces critères. 
  • Récompensera les grandes villes qui suppriment les barrières bureaucratiques et font construire des logements en accordant une prime à la construction aux municipalités qui dépassent une augmentation de 15 % du nombre de logements achevés, proportionnellement au degré de dépassement de cet objectif.   
  • Retiendra le financement des transports en commun et des infrastructures jusqu’à ce qu’un nombre suffisant de logements à haute densité soient construits et occupés autour des stations de transport en commun. Les villes ne recevront pas d’argent pour les transports en commun tant qu’il n’y aura pas de clés dans les portes.    
  • Imposera une pénalité « pas dans ma cour » aux barrières bureaucratiques des grandes villes pour les cas flagrants du syndrome du « pas dans ma cour ». Nous donnerons aux Canadiens les moyens de déposer des plaintes contre le syndrome du « pas dans ma cour » auprès du ministère fédéral de l’Infrastructure. Lorsque les plaintes sont légitimes, nous retiendrons les fonds destinés aux infrastructures et aux transports en commun jusqu’à ce que les villes autorisent la construction de logements.   
  • Offrira une « super prime » aux municipalités qui ont largement dépassé leurs objectifs en matière de logement.    
  • Réduira les primes et les salaires et, si nécessaire, licencier les barrières bureaucratiques de la SCHL si elles ne sont pas en mesure d’accélérer l’approbation des demandes pour les programmes de logement à une moyenne de 60 jours.    
  • Supprimera la TPS sur la construction de tout nouveau logement dont le prix de location est inférieur à la valeur du marché. Cette mesure sera financée par les Fonds pour accélérer la construction de logements des libéraux, qui a échoué.   
  • Dans un délai d’un an et demi après l’adoption de cette Loi, dresser une liste de 15 % des 37 000 bâtiments du gouvernement fédéral et de tous les terrains fédéraux appropriés pour les transformer en logements abordables.  

Poilievre a dit :     

« Au Canada, nous avions un accord. Vous obtenez un emploi ; vous obtenez un logement. Justin Trudeau a rompu cette promesse. Et le pire, c’est que ce n’était pas sa promesse qu’il devait rompre. Les politiciens rompent tout le temps leurs promesses. Mais il ne s’agissait pas d’une simple promesse élaborée en coulisses par des membres du personnel politique dans le cadre d’un programme électoral. Il s’agissait de la promesse du Canada à son peuple.   

« Aujourd’hui, 90 % des jeunes Canadiens pensent qu’ils n’auront jamais les moyens d’acheter une maison. Même le gouvernement libéral avertit les immigrants qu’à leur arrivée au Canada, ils devront dépenser la moitié de leur revenu pour se loger.   

« Un gouvernement Poilievre rétablira la promesse du Canada en construisant des logements abordables. Les libéraux pensent que la solution consiste à multiplier les séances de photos, alors que notre stratégie repose sur une incitation mathématique stricte visant à fournir aux Canadiens les logements dont ils ont besoin. Nous cesserons de donner de l’argent aux gardiens qui entravent la construction de logements, nous veillerons à ce que les municipalités construisent 15 % de logements en plus chaque année, tout en accordant des primes importantes aux municipalités qui dépassent ce chiffre. En tant que premier ministre, je lierai les fonds fédéraux au nombre de logements construits et ferai en sorte qu’il soit aussi facile que possible pour nos constructeurs de mettre la main à la pâte. C’est une question de gros bon sens.  

Les intervenants ont dit :  

« Nous ne pouvons pas améliorer l’accessibilité du logement sans augmenter de manière importante l’offre de logements, et nous ne pouvons pas augmenter de manière importante l’offre de logements sans nous attaquer aux gardiens municipaux. Le Parti conservateur semble être le seul parti fédéral qui comprenne vraiment cela et qui soit prêt à faire quelque chose à ce sujet. »  

  – Chris Spoke, PDG, August Digital   

« La crise de l’offre de logements est à un point critique, et des mesures audacieuses sont nécessaires pour nous ramener de l’abîme. Cette nouvelle législation encouragera les villes à coûts élevés à atteindre leurs objectifs en matière de logement et accélérera la construction de nouveaux condos et logements dont nous avons grand besoin. Elle réduira les délais de construction de nouveaux logements locatifs abordables et stimulera la construction d’ensembles résidentiels sur les terrains fédéraux excédentaires. Cette législation éliminera certains obstacles à la construction, ce qui est bénéfique pour tout le monde. »  

  – Conseil de la construction résidentielle de l’Ontario 

« L’Ontario connaît une crise du logement sans précédent. Le plan de Pierre Poilievre visant à inciter les municipalités à augmenter rapidement l’offre et à exiger la densification autour des stations de transport en commun est une mesure audacieuse qui aurait dû être prise depuis longtemps et qui permettra à un plus grand nombre de personnes de trouver un endroit abordable où s’installer dans les centres métropolitains. »  

  –  Association immobilière de l’Ontario

  « Les villes canadiennes se classent systématiquement parmi les villes les moins abordables du monde. Si nous n’augmentons pas l’offre, cette situation ne changera pas. Le plan de Pierre Poilievre met l’accent sur la nécessité de collaborer avec les municipalités pour augmenter l’offre. »

– Ben Rabidoux, Fondateur, Edge Realty Analytics, North Cove Advisors

« Le manque d’offre de logements est la question politique la plus urgente à laquelle est confrontée toute une génération de Canadiens. Il faut prendre des mesures radicales pour empêcher que le logement ne devienne encore plus inabordable. Avec ce projet de loi, Pierre Poilievre et les conservateurs proposent d’exploiter un ensemble de mesures incitatives puissantes pour aider à stimuler l’offre et à améliorer l’accessibilité. »

– Aaron Wudrick, directeur du programme de politique domestique à l’Institut Macdonald-Laurier