Ottawa (Ontario) — John Barlow, ministre du Cabinet fantôme responsable de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, a fait la déclaration suivante au sujet de la norme sur les carburants propres des libéraux :

« Le gouvernement libéral impose à nouveau aux agriculteurs et aux producteurs des taxes élevées sur les carburants, tout en prétendant que les Canadiens ne remarqueront pas la hausse des prix à l’épicerie. Cela a été confirmé par un récent briefing du ministère de l’Agriculture, qui a révélé que la coûteuse norme libérale sur les carburants propres augmentera le prix de l’essence de 13 cents le litre et celui du diesel de 16 cents le litre d’ici 2030.

« Pourtant, le rapport minimise cet impact, déclarant que « la plupart des consommateurs ne remarqueront probablement pas l’augmentation des coûts des carburants ». Cela est complètement déconnecté de la réalité à laquelle sont confrontés les agriculteurs et les producteurs canadiens partout au pays.

« Statistique Canada rapporte que le revenu net réalisé par les exploitations agricoles a chuté de 26 % en 2024, soit la plus forte baisse en une seule année depuis plus d’une décennie. Parallèlement, la hausse des coûts des carburants, des engrais et des aliments pour animaux continue de rendre l’agriculture moins viable sur le plan économique et de faire grimper les prix des denrées alimentaires.

« Cette hausse des taxes libérales sur les carburants augmentera les coûts de transport et de production tout au long de la chaîne d’approvisionnement, ce qui fera encore grimper les prix des denrées alimentaires à mesure que les rendements diminueront et que les dépenses d’exploitation augmenteront. Lorsque les agriculteurs sont plus lourdement imposés et que les coûts d’expédition et de production des denrées alimentaires augmentent, tous les ménages canadiens en paient le prix.

« Il ne s’agit pas simplement d’un enjeu agricole, mais d’une autre politique libérale qui alimente la crise nationale de l’abordabilité. Les familles qui ont déjà du mal à payer leurs factures d’épicerie et qui dépendent de plus en plus des banques alimentaires seront confrontées à des difficultés encore plus grandes.

« La hausse de la taxe sur les carburants est le dernier exemple en date de leurs politiques déconnectées de la réalité qui nuisent aux communautés rurales et aux familles de travailleurs. Les conservateurs se battront pour des politiques de gros bon sens qui soutiennent les agriculteurs, réduisent les prix des denrées alimentaires et rétablissent l’abordabilité pour tous les Canadiens. »