Poilievre va créer le corridor énergétique national du Canada d’abord afin d’approuver et de construire rapidement les infrastructures dont nous avons besoin pour mettre fin à notre dépendance énergétique envers les États-Unis et ainsi pouvoir tenir tête à Trump d’une position de force.
Saint John (Nouveau-Brunswick) — Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a annoncé aujourd’hui qu’il allait créer un corridor énergétique national du Canada d’abord afin d’accélérer les autorisations pour les lignes de transmission, les chemins de fer, les pipelines et autres infrastructures essentielles à travers le Canada dans un corridor de transport préapprouvé entièrement situé au Canada, transportant nos ressources au Canada et ailleurs dans le monde tout en contournant les États-Unis. Cela apportera des milliards de dollars de nouveaux investissements dans l’économie canadienne, mettra de plus gros chèques de paie dans les poches des travailleurs canadiens et restaurera notre indépendance économique.
« Après la décennie perdue des libéraux, le Canada est plus pauvre, plus faible et plus dépendant des États-Unis que jamais », a déclaré Poilievre. « Mon “corridor énergétique national du Canada d’abord” nous permettra de bâtir rapidement l’infrastructure dont nous avons besoin pour renforcer notre pays afin que nous puissions nous tenir debout par nos propres moyens et faire face aux États-Unis. »
Dans le corridor, tous les niveaux de gouvernement s’engageront légalement à approuver les projets. Cela signifie que les investisseurs ne seront plus confrontés aux interminables limbes réglementaires qui ont appauvri les Canadiens. Les Premières Nations seront impliquées dès le début, afin de s’assurer que les bénéfices économiques leur reviennent directement et que leur approbation soit obtenue avant que toute dépense ne soit engagée.
Entre 2015 et 2020, le Canada a annulé 16 grands projets énergétiques, ce qui a eu un impact de 176 milliards de dollars sur notre économie. Les libéraux ont mis fin au projet de pipeline Énergie Est et adopté le projet de loi C-69, la loi « anti-pipeline », qui rend pratiquement impossible la construction des pipelines et des infrastructures énergétiques dont nous avons besoin pour renforcer l’économie canadienne. Et maintenant, le DPB prévoit que le « plafond Carney » sur l’énergie canadienne réduira la production de pétrole et de gaz de près de 5 %, réduira le PIB de 20,5 milliards de dollars par an et éliminera 54 400 emplois à temps plein d’ici 2032. Le délai moyen d’ouverture d’une mine est maintenant de près de 18 ans, soit 23 % de plus qu’en Australie et 38 % de plus qu’aux États-Unis. En raison de la décennie perdue des libéraux, le Canada se classe désormais au 23e rang dans l’indice de la facilité de faire des affaires, de la Banque mondiale pour 2024, soit une baisse de sept places depuis 2015.
« En 2024, le Canada exportera 98 % de son pétrole brut vers les États-Unis. Cela nous rend trop dépendants de ces derniers », a déclaré Poilievre. « Notre corridor énergétique national du Canada d’abord nous permettra de ne plus être sous l’emprise des États-Unis et de bâtir l’infrastructure nécessaire pour vendre nos ressources naturelles sur de nouveaux marchés, ramener des emplois et de l’argent chez nous et nous rendre souverains et autonomes pour tenir tête à Trump en position de force. »
Les conseils économiques de Mark Carney à Justin Trudeau ont affaibli le Canada, tandis que lui et ses riches amis se sont enrichis comme des bandits. Alors qu’il conseillait à Trudeau d’annuler les projets énergétiques canadiens, sa propre entreprise dépensait des milliards pour des pipelines en Amérique du Sud et au Moyen-Orient. Et contrairement à nos concurrents australiens et américains, qui travaillent avec les constructeurs pour faire approuver les projets, l’idéologie radicale « laissez la ressource dans le sol » de Mark Carney et Steven Guilbeault a bloqué le développement, tué des emplois et rendu le Canada dépendant des importations étrangères.
« Le choix est clair : un quatrième mandat libéral qui gardera nos ressources dans le sol et nous gardera faibles et vulnérables aux menaces de Trump, ou un nouveau gouvernement conservateur fort qui approuvera des projets, bâtira une forteresse économique, ramènera des emplois et de l’argent au pays et mettra le Canada d’abord – pour faire changement. »