Protégeons les travailleurs de l’industrie automobile au Canada

Attendu que le premier ministre Mark Carney a rompu sa promesse de « jouer du coude », de « négocier une victoire » et de conclure une entente avec les États-Unis d’ici le 21 juillet 2025;

Attendu que, depuis sa rencontre du 7 octobre à la Maison-Blanche, M. Carney est revenu au pays avec des tarifs américains plus élevés sur le bois d’œuvre canadien, des tarifs permanents sur les automobiles finies, et la nouvelle que 3 000 emplois chez Stellantis à Brampton sont désormais menacés;

Attendu que la faiblesse de M. Carney sur la scène internationale coûte des emplois aux Canadiens, alors que des constructeurs automobiles comme Stellantis, GM et d’autres investissent des milliards dans des usines aux États-Unis, pendant que des milliers de travailleurs canadiens sont mis à pied ;

Attendu que plus de 700 travailleurs de GM à Oshawa, 500 de CAMI à Ingersoll et 150 de Stellantis ont déjà perdu leur emploi, et qu’un montant dépassant 10 milliards de dollars en subventions publiques a été promis à Stellantis sans aucune garantie visant à protéger les emplois canadiens;

Attendu que, depuis que le premier ministre Carney est entré en fonction, 97 700 Canadiens de plus sont sans emploi, et que des secteurs clés comme l’automobile, le bois d’œuvre, l’acier et l’agriculture sont en déclin;

Par conséquent, nous, soussignés, demandons au premier ministre Carney de tenir parole, de ne laisser aucun Canadien de côté, et d’obtenir enfin une victoire pour les travailleurs de l’automobile.