Poilievre proposera une norme nationale commune pour les examens afin de certifier rapidement les médecins et les infirmières qualifiés sur la base de leurs aptitudes testées

Ottawa, ON — L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, a annoncé aujourd’hui son intention de créer une norme nationale d’examen professionnel « Sceau bleu » afin de délivrer rapidement des permis d’exercice aux professionnels, comme les médecins et les infirmières, qui prouvent qu’ils sont qualifiés. L’objectif est de faire en sorte que toute personne ayant réussi l’examen national commun pour sa profession obtienne un certificat « Sceau bleu » lui permettant de travailler dans n’importe quelle province ou territoire qui choisit d’adhérer à la norme Sceau bleu. Le Sceau bleu pour les professions est basé sur la norme du Sceau rouge qui existe dans la plupart des métiers réglementés depuis plus de 50 ans. Toutes les provinces et tous les territoires ont choisi d’adhérer au Sceau rouge parce qu’il leur permet de disposer de travailleurs plus qualifiés. Ils auraient la même motivation pour adhérer au Sceau bleu pour les professions intellectuelles : plus de médecins, d’infirmières et d’autres professionnels bien rémunérés qui combleront les lacunes de l’économie et paieront beaucoup d’impôts provinciaux.

Le problème :

Après huit ans sous Justin Trudeau, notre système de santé n’a jamais été aussi mauvais. Seuls 41 % des médecins diplômés à l’étranger travaillent comme médecins et 37 % des infirmières diplômées à l’étranger travaillent comme infirmières. Les contrôleurs de l’accès à l’emploi excluent les autres. Cela signifie que 34 105 infirmières et 18 900 médecins formés à l’étranger dans notre pays n’exercent pas la profession qu’ils ont choisie. Cela représente 53 005 infirmières et médecins qui pourraient combler les pénuries et fournir aux Canadiens des soins dont ils ont désespérément besoin.

Cela est dû au fait que le Canada a mis en place treize procédures bureaucratiques différentes pour obtenir une licence de médecin, d’infirmière ou d’autre professionnel. Les médecins doivent être jugés en fonction de leur capacité à répondre aux normes de compétence du Canada, et non en fonction de leur origine. Même ceux qui sont nés au Canada, mais ont étudié à l’étranger dans des pays avancés, ne peuvent pas revenir et obtenir facilement une licence. Et même ceux qui sont agréés dans une province ne peuvent souvent pas travailler facilement dans une autre en raison de normes contradictoires. Les conséquences de ce cloisonnement sont littéralement mortelles.

Au Canada, plus de 6 millions de personnes n’ont pas accès à un médecin de famille. Parmi les quelques chanceux qui en ont un, 41 % déclarent ne pas pouvoir obtenir de rendez-vous immédiatement. Les salles d’urgence sont obligées de fermer et les Canadiens ne peuvent pas obtenir les soins dont ils ont besoin en raison d’une grave pénurie d’infirmières.

Solution :

  • Établir une norme nationale d’examen « Sceau bleu » pour l’obtention d’une licence dans les métiers réglementés, en commençant par les médecins et les infirmières, puis en continuant jusqu’à ce que toutes les professions réglementées soient couvertes. Les provinces et les territoires seraient libres d’adhérer à leur propre système ou de le conserver.
  • Pour créer ce Sceau bleu, Poilievre travaillera avec les provinces et le secteur de la santé pour mettre en place un organisme national de compétences qui fixera des normes, tout comme le fait le Conseil canadien des directeurs de l’apprentissage (CCDA) pour le certificat du sceau rouge qui existe pour de nombreux métiers spécialisés.
  • Signer un accord avec les provinces et les territoires qui établira une norme de 60 jours afin que les professionnels de la santé formés à l’étranger qui demandent une certification Sceau bleu aient la possibilité de passer l’examen et d’obtenir une réponse dans un délai de 60 jours.

L’avantage :

  • L’autorisation d’exercer sera fondée sur des compétences testées, et non sur des procédures bureaucratiques. Au lieu de juger les médecins immigrés en fonction de leurs études, l’examen du Sceau bleu les jugera en fonction de ce qu’ils peuvent faire.
  • Évaluation plus rapide des qualifications des personnes formées à l’étranger
  • Mobilité entre les provinces.

Poilievre a déclaré :  

« Justin Trudeau n’a pas réussi à résoudre la grave pénurie de médecins, d’infirmières et d’autres professionnels de la santé au Canada, et sous ce gouvernement libéral, ces problèmes ne feront qu’empirer. Si nous continuons sur notre lancée, il manquera au Canada près de 44 000 médecins, dont plus de 30 000 médecins de famille et généralistes, avant la fin de la décennie. Le Canada se classe au 26e rang mondial pour le nombre de patients par médecin, avec 2,8 médecins pour 1 000 habitants. Alors que notre système de santé ploie sous la pression de ces pénuries, Justin Trudeau n’a rien fait pour s’attaquer aux passeurs qui empêchent des dizaines de milliers de professionnels de la santé de travailler dans notre pays et de fournir aux Canadiens les soins qu’ils méritent.   

Les contrôleurs au niveau provincial et dans les organismes d’agrément ont créé des obstacles et des formalités administratives sans fin qui empêchent les professionnels de la santé de faire le travail pour lequel ils ont été formés. Des centaines de Canadiens qui ont suivi des études de médecine à l’étranger dans certaines des meilleures universités du monde sont refusés. Les médecins canadiens en exercice qui souhaitent être accrédités dans une autre province sont confrontés à une longue procédure de demande, qui peut durer des mois, et à des milliers de dollars de frais.

« Je mettrai fin à cette folie bureaucratique et je ramènerai nos médecins et nos infirmières au pays pour qu’ils contribuent à réparer notre système de santé défaillant. Mon plan garantira que les professionnels de la santé formés à l’étranger puissent facilement travailler au Canada et leur permettra d’apporter leurs compétences partout où elles sont nécessaires dans le pays.

« Avec le Sceau bleu, peu importe l’origine d’une personne, ce qui compte, c’est ce qu’elle peut faire. S’ils répondent aux normes nationales du Sceau bleu, ils pourront travailler dans notre système de santé. Il est temps de supprimer les contrôleurs, de réparer notre système de santé défaillant et de ramener les médecins et les infirmières chez nous. »