Poilievreveutinfligeruneamende aux grandes villes qui bloquent la construction de nouveaux logements et accorder des primes à celles qui libèrent des terrains et accélèrent la construction

Ottawa, ON — L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, a annoncé aujourd’hui son intention d’écarter les contrôleurs des grandes villes et d’offrir des maisons à nos concitoyens :  

« Après huit ans sous Justin Trudeau, le rêve d’accéder à la propriété est mort pour neuf jeunes sur dix dans notre pays. Les Canadiens font tout ce que nous leur avons demandé : aller à l’école, trouver un bon emploi, travailler dur, et pourtant ils n’ont toujours pas les moyens d’accéder à la propriété. Et comme les maisons sont devenues inabordables, les loyers ont grimpé en flèche. Les jeunes Canadiens et les Néo-Canadiens se trouvent dans l’impossibilité d’économiser pour un versement initial, tout l’argent qu’ils ont durement gagné étant consacré au loyer et à la hausse des prix des produits alimentaires, grâce aux dépenses et aux impôts inflationnistes de Justin Trudeau. 

« Au Canada, il y a plus d’endroits où il n’y a personne que d’endroits où il y a quelqu’un. Mais le refus de Justin Trudeau d’affronter les contrôleurs des grandes villes a eu pour conséquence que le Canada est le pays du G7 qui compte le moins de logements par habitant. Sous les libéraux, la mise de fonds nécessaire pour acheter une maison a doublé. À Vancouver, il a triplé. Les grandes villes, comme Vancouver et Toronto, sont les 3e et 10e villes les plus inabordables du monde. 

« À Vancouver, 644 000 dollars du prix total d’une maison sont consacrés aux permis gouvernementaux, aux frais de zonage et à d’autres coûts bureaucratiques. Senakw, un lotissement de 6 000 logements pour les Premières nations, a été bloqué par des gens atteints du syndrome “pas dans ma cour”, qui le jugeaient trop dense et ne prévoyaient pas suffisamment de places de stationnement. En 2022, Vancouver n’a réussi à approuver que la construction de 6 269 logements. L’extension du métro Broadway, qui a bénéficié d’un financement fédéral de 896 millions de dollars, s’est heurtée à une forte opposition de la part des gens locaux atteints du syndrome “pas dans ma cour” et des conseillers municipaux, notamment parce qu’ils tentent de construire davantage de logements autour des stations de transport en commun.  

« Les Canadiens méritent mieux. C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui mon plan pour construire des logements abordables. Un gouvernement Poilievre :  

  • Exigera des grandes villes inabordables comme Vancouver qu’elles augmentent la construction de logements de 15 % par an, sous peine de se voir imposer de lourdes pénalités financières et de se voir retirer une partie de leur financement fédéral.  
  • Imposera une pénalité “pas dans ma cour” aux contrôleurs des grandes villes pour les cas flagrants de “pas dans ma cour”. Nous donnerons aux habitants les moyens de déposer des plaintes contre l’attitude “pas dans ma cour” auprès du département fédéral des infrastructures. Lorsque les plaintes seront fondées, nous retiendrons les fonds destinés aux infrastructures jusqu’à ce que les municipalités éliminent le blocage et autorisent la construction de logements.  
  • Récompensera les villes qui éliminent les contrôleurs et permettent la construction de logements en accordant une prime à la construction aux municipalités qui stimulent la construction de logements. 
  • Exigera des villes qui sollicitent des fonds fédéraux qu’elles approuvent au préalable les permis de construire pour des logements et des emplois à forte densité sur tous les terrains disponibles autour des stations de transport en commun.  
  • Vendra 15 % des 37 000 bâtiments du gouvernement fédéral. Nous exigerons que ces bâtiments soient transformés en logements abordables. 
  • Arrêtera d’imprimer de l’argent. Nous exigerons que chaque dollar de nouvelles dépenses soit assorti d’un dollar d’économies. Cela mettra fin aux bulles inflationnistes créées par la Banque du Canada, qui ont alimenté une crise sur le marché du logement.   

« Il est temps de construire des logements abordables, en supprimant les contrôles gouvernementaux afin de libérer des terrains et d’accélérer l’obtention des permis de construire. »