Morris Rosenberg, qui a accepté 200 000 $ de dons d’un représentant du Parti communiste chinois, a été choisi par le gouvernement Trudeau pour rédiger le rapport sur l’ingérence électorale

OTTAWA (Ottawa) — Depuis des mois, Justin Trudeau a tenté à plusieurs reprises de nier, de minimiser et de dissimuler les rapports faisant état d’une grave ingérence dans les élections canadiennes, y compris celles de 2021. 

Les allégations publiées dans divers médias sont choquantes et suggèrent des efforts sérieux et sophistiqués du Parti communiste chinois pour s’ingérer dans la démocratie canadienne. Des réponses sont nécessaires. Mais Justin Trudeau a dit aux Canadiens qu’ils n’avaient pas à s’inquiéter parce que le groupe d’experts du gouvernement sur la sécurité des élections, le Groupe du protocole public en cas d’incident électoral majeur, surveillait les signes d’ingérence électorale et aurait informé les Canadiens si quelque chose était suspect. 

Nous apprenons maintenant que le gouvernement Trudeau a nommé l’ancien PDG de la Fondation Trudeau, Morris Rosenberg, pour rédiger le rapport qui sera présenté au public canadien sur l’ingérence étrangère dans les élections de 2021. Mais de sérieuses questions doivent être posées sur cette nomination, et si les libéraux prennent réellement au sérieux cette menace contre notre démocratie. Lorsqu’il était à la tête de la Fondation Trudeau, Rosenberg a été impliqué dans la facilitation d’un don controversé de 200 000 $ de la part de Bin Zhang, un fonctionnaire influent du Parti communiste chinois, qui était également intimement lié au scandale des activités de financement des milliardaires de Trudeau en 2016. 

Le gouvernement Trudeau doit veiller à ce que les rapports très crédibles sur l’ingérence électorale fassent l’objet d’une enquête sérieuse et impartiale, plutôt que d’essayer de les présenter comme sans importance, comme ils ont de toute évidence essayé de le faire ici. Cela discrédite le rapport et prouve que nous avons besoin d’une enquête distincte, et le gouvernement devrait coopérer pleinement avec le comité de la Chambre qui étudie cette même question. Il doit cesser son obstructionnisme, et le NPD doit cesser de protéger les libéraux au sein du comité afin que les Canadiens puissent enfin découvrir l’étendue de l’ingérence du Parti communiste chinois. 

Les conservateurs demanderont également que M. Rosenberg soit convoqué devant le Comité de la procédure et des affaires de la Chambre pour fournir des réponses sur cette tentative des libéraux de dissimuler de graves menaces à notre démocratie.